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COMPTE
RENDU DE LA RÉUNION DE BUREAU DU 4 SEPTEMBRE 2015
Patrick BIGEARD
Michel DELERUELLE
Jeannot GILLIERS
Luc MANGIN
Jean Pierre ROUSSEL
La reprise des
activités est confirmée au vendredi 11 septembre 2015.
Étude au pastel,
d'une œuvre de Edward Hopper : Au choix : « The
Long Leg » ou « Lighthouse hill » .
exercices de dessin
au crayon, observation d'un document : couverture de « Aquarion
Evol 3 », puis exercice d'écriture – traduire en images :
une histoire...
Cotisations :
Elles restent fixées
à 30€ pour l'année, et l'adhésion à 10€. Les interventions de
Patrick demeurent 10€ la séance de 2 heures. A régler à Patrick
le jour même. (voir en pièce jointe le programme proposé.)
Intervenants:
Patrick
est confirmé dans son rôle, et l'atelier du soir souhaite son aide
pour un cours de dessin chaque mois…. Madame CHATON souhaite
donner des cours, nous lui avons demandé si elle pouvait venir dans
chaque groupe expliquer ce qu'elle propose.
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DOCUMENTS ANNEXES:
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POUR L'ATELIER DE L'APRES
MIDI :
- Edward Hopper, « The
Long Leg »
2. Edward Hopper, « Lighthouse
Hill »
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POUR L ATELIER DU SOIR du 11
septembre 2015
DOCUMENTS ANNEXES
Il semble raisonnable de
réduire la consommation d'encre et de papier. Donc utiliser les portables . On peut toutefois toujours
faire un tirage sur papier pour ceux qui en ont besoin. Préciser
quelle image et quel format.
Pour le 11 septembre 2015 :
Couverture de « Aquarion
evol evol n°3 », pour la qualité de la couleur,
et copie d'une page pour la qualité des gris et l'équilibre des noirs, gris et blancs.
-
« One piece, Romance
dawn n°2 » : l'esquisse : une planche à côté de la page terminée
- Images, captures d'écran, du
film de Comencini
- Document pour l'année :
naissance de l'écriture autour de la méditerranée voir le livre de Claude MEDIAVILLA : "CALLIGRAPHIE"
- Document pour l'année :
Les plans image.
Les différents plans
En bande dessinée, une même scène peut être représentée de différentes manières.
Lors du découpage, le scénariste va imaginer quel plan ou cadrage correspondra le mieux pour recréer l’atmosphère adéquate à chaque scène.
Il existe différents types de plan qui ont une fonction et un pouvoir d’évocation bien spécifiques contribuant à donner de la force et du rythme au récit.
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Plans à forte valeur descriptive
Le plan d’ensemble (ou panoramique) :
C’est un plan très large qui permet de montrer les grands décors, les paysages, les foules… Il situe le contexte global et établit clairement deux choses : l’endroit et le moment de l’action. C’est souvent le plan choisi pour la première case de la première planche : cf. : les aventures d’Astérix.
l
e plan général :
C’est un plan intermédiaire entre le plan d’ensemble et le plan moyen. Il montre les personnages et une partie de leur environnement. Dans ce plan, le décor occupe encore une place assez importante.
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Plans à forte valeur narrative :
Le plan moyen :
Ce plan montre un ou plusieurs personnages en pied (c'est-à-dire vus en entier) dans leur décor immédiat. Ici, le décor n’occupe plus qu’une place restreinte par rapport aux personnages sur qui la caméra est centrée. C’est le plan le plus utilisé. Il attire l’attention sur le ou les personnages principaux et place nettement l’intérêt sur l’action qui se déroule. Le décor devient ici plus ou moins accessoire. On va plutôt à l’essentiel.
Le plan américain :
Il s’agit d’un plan où le personnage est cadré à mi-cuisse. Permet de se rapprocher davantage d’un ou de plusieurs personnages afin de mettre en évidence leurs attitudes, leurs gestes ou leurs mouvements. On se retrouve au cœur de l’action.
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Plan à forte valeur psychologique :
Le plan rapproché : Dans ce cas, le personnage est cadré à la hauteur de la taille ou de la poitrine: Proche des lecteurs, ce plan joue la carte de l’intimité. Le lecteur perçoit clairement les émotions, les réactions des personnages.
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Plans à forte valeur dramatique :
Le gros plan :
Ce plan montre uniquement le visage d’un ou de plusieurs personnages ou un objet en particulier. Il permet de bien faire ressentir les émotions du personnage à travers les expressions du visage.
Le plan de détail :
Il montre le détail d’un visage, d’un geste, d’un objet ou d’une action pour attirer l’attention sur un détail particulier de la scène.
6. Document pour le trimestre :
Collodi, « Pinocchio » chapitre 3
Geppetto,
revenu chez lui, commence tout de suite à
fabriquer
son pantin et lui donne le nom de Pinoc-chio.
Pemières friponneries du pantin.
Geppetto
habitait une petite pièce
au rez-de-chaussée,
où la lumière n'entrait que par une soupente. Le mobilier
était on ne peut plus simple : une méchante chaise, un lit assez
mauvais et une petite table tout abîmée. Au fond de la pièce, on
voyait
un feu allumé dans une cheminée ; mais le feu
était peint, et, à côté du feu, était dessinée une marmite
qui bouillait joyeusement et dont sortait un
nuage de fumée, qui semblait de la vraie fumée.
A
peine rentré
chez lui, Geppetto prit vivement ses
outils et se mit à tailler et à fabriquer son pantin.
— Quel
nom vais-je lui donner ?, se demanda-t-il
en lui-même. Je vais l'appeler Pinocchio. Ce nom
lui portera chance. J'ai connu toute une famille
de Pinocchi : le père s'appelait Pinocchio, la
mère Pinocchia, les enfants Pinocchi, et tous menaient
la bonne vie. Le plus riche d'entre eux était
mendiant.
Quand
il eut trouvé
le nom de son pantin, il commença
à vraiment bien travailler, et lui fît tout de
suite les cheveux, puis le front, puis les yeux.
Les
yeux terminés,
imagnez sa stupeur quand il s'aperçut que ces yeux remuaient et le
regardaient fixement.
Geppetto,
en se voyant regardé
par ces deux yeux
de bois, fut sur le point de se trouver mal, et dit
d'un ton irrité :
— Vilains
yeux de bois, pourquoi me regardez-
vous?
Personne
ne répondit.
Alors,
après
les yeux, il fit le nez ; mais, à peine fait,
le nez commença à grandir : et il grandit, il grandit,
il grandit... En quelques minutes il devint un
nez qui n'en finissait pas.
Le
pauvre Geppetto s'épuisait
à le retailler; mais
plus il le retaillait et le raccourcissait, plus ce nez
impertinent s'allongeait !
Après
le nez, il fit la bouche.
La
bouche n'était
pas encore terminée qu'elle commença
à rire et à se moquer de lui.
— Arrête
de rire ! dit Geppetto piqué au vif;
mais
ce fut comme parler à un mur. Arrête
de
rire, je te dis! cria-t-il d'une voix mena
çante.
Alors
la bouche s'arrêta
de rire, mais sortit une langue
démesurée.
Pour
le bien de son œuvre,
Geppetto fit semblant de ne pas s'en apercevoir et continua à
travailler.
Après la bouche, il fit le menton, puis le cou,
puis les épaules, l'estomac, les bras et les mains.
A
peine les mains étaient-elles
terminées que Geppetto sentit sa perruque s'enlever de sa tête. Il
leva
les yeux, et que vit-il ? Il vit sa perruque jaune dans
les mains du pantin.
—
Pinocchio
!... rends-moi tout de suite ma perruque
!
Mais
Pinocchio, au lieu de lui rendre la perruque,
se la mit sur sa tête à lui, et resta là-dessous à moitié
étouffe.
Il
restait toujours à
faire les jambes et les pieds.
Quand
Geppetto les eut terminés,
il reçut un coup de pied sur le bout de son nez.
— C'est
bien fait ! se dit-il alors en lui-même. Il fallait
y penser avant, maintenant c'est trop tard!
N.B.Seuls le documents 4, 5, et 6 seront imprimés à l'avance par nos soins et distribués.
Pour le reste:
- ou les documents demeurent virtuels, sur ce blog, sur les portables ;
- ou ceux qui les souhaitent les impriment par leurs propres moyens
- ou ils nous demandent de le faire pour eux.